Une femme puissante tangue...

Elle est visitée, traversée et bousculée par les femmes de son enfance.
Géna se décide d’ouvrir une boîte de Pandore, sa boîte à malices du féminisme, et balance les oeufs...


 

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"Introduction culinaire pour une traversée mouvementée allant de la neutralité éphémère de l’enfance à la maturité sexuée d’une moitié qui veut et se doit d’être à part entière… Pour battre en omelettes les idées reçues, convenues, mais aussi dire les déconvenues des femmes au quotidien, le viol conjugal, la violence subie, les soumissions sous contrat de mariage… Pour tenter de comprendre les blessures amoureuses.


Corinne Merle puise ses colères – enfantées par les traumatismes faits aux femmes – et ses enthousiasmes – naissant de l’espoir de recettes amoureuses - soit dans une écriture personnelle percutante et révoltée, soit dans les fragments cruellement réalistes de textes de Virginie Despentes ou encore dans les extraits de presse au pragmatisme imparable et dans les chiffres au concret arithmétique du Haut Conseil à l’égalité.


Au final, une expression théâtrale pour se rappeler que ce qu’attend une femme de l’homme qui l’aime, c’est qu’il la maintienne au niveau le plus élevé d’elle-même. "



Gil Chauveau

 
 
 

Note d’intention


Géna doit faire une omelette, justement ce soir.

Omelettes, Home, Homme...
À force de marcher sur des œufs, elle finira par en casser. Les textes puissants nous ouvrent son intimité.
Pourquoi les femmes sont-elles violées, violentées ? Et pourquoi cette violence ancestrale ? Comment se départir des archétypes qui nous contraignent depuis des générations à nous couper du bonheur ? Les mots résonnent fort, l'inspirent et l'aident à renouer avec la joie, la vie, l'amour.

La poussine sortira alors de l’œuf, et joueuse comme une mouillette, se trempera dans le jaune, dans le rouge, dans le bleu, pour redessiner son futur, pour renaître, amoureuse enfin : une femme forte et sereine habillée de lumière.

Corinne Merle


Note de mise en scène

Des oeufs comme fil rouge...
De génération en génération, des femmes “tombent” sur des hommes toxiques. Qui de la poule ou de l’oeuf?
Géna casse des œufs, les bat, les sale, les balance…
Elle goûte le vin, le boit, le jette. Le vin tâche, le vin sang des femmes, sang de douleur, sang de honte.
Un loup rodera, alléché. La table de cuisine se transformera en lit, en tombe.
Armées de leur corps, des voix de femmes s’élèvent ; ensemble elles seront prêtes à vivre leur vie.





CALENDRIER 

2016

- CRÉATION LE 22 novembre : 2 représentions au CCYF de La Souterraine (23)
- 24 et 25 novembre : Point du Jour (Paris) à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

2017

- Mars et avril : Tremplin Théâtre (Paris 18èm)
- Festival Off d'Avignon à l'Albatros
- 30 novembre, 1er et 2 décembre Lavoir Moderne (Paris 18èm)



Les OMELETTES AMOUREUSES auront été jouées 43 fois !



"Émotion, énergie, sensualité, humour : le spectacle est dense, il provoque aussi" 

Ces sont les retours des spectatrices et spectateurs que nous avons recueillis lors des quatre premières le 22 novembre à La Souterraine, en Creuse (devant 170 collégiens et lycéens : c’était d’une densité incroyable) et les 24 et 25 novembre à Paris. 


PRESSE

"(...)Pour battre en omelettes les idées reçues, convenues, mais aussi dire les déconvenues des femmes au quotidien, le viol conjugal, la violence subie, les soumissions sous contrat de mariage… Pour tenter de comprendre les blessures amoureuses . (...) une écriture personnelle percutante et révoltée (...) " CHARLIE HEBDO - 19 juillet 2017

" (...) La comédienne Corinne Merle de plus en plus talentueuse (...) Un spectacle puissant, profond et joyeux." L'âge de faire - Septembre 2017

" Corinne Merle incarne à merveille cette femme plurielle et fait montre d’une belle présence scénique, jouant de son corps sans fausse pudeur. Voluptueuse comme peut l’être une femme bien dans sa peau. Ses propos sont parfois crus, parfois violents, souvent drôles. " MPVD - mars 2017

"Une sacrée comédienne, une combattante qui ne lâche rien quand il s'agit de rire, de jouer, et d'être en colère quand les femmes sont bafouées, maltraitées, ignorées. Un spectacl , où l'on rit, pleure, se révolte avec rage et plaisir." Le Kiosque aux canards - mars 2017

“Le spectacle qui sait être dramatique reste enjoué et dynamique. Dans "Omelettes amoureuses", Corinne Merle révoltée, libérée, découvre le bonheur d'être comédienne, le bonheur d'être femme. Et donne en partage le goût de la liberté. C'est une constante du théâtre depuis toujours. Le spectateur apprécie ! " La Revue du Spectacle - mai 2017

"Le rire est le propre de la femme"  La Montagne - novembre 2016


L'ÉQUIPE 

Corinne Merle autrice, actrice

Après les cours Florent et Véra Gregh, elle pratique en stages
avec Ariane Mnouchkine et Jean-Claude Penchenat. Puis elle travaille au théâtre, notamment dans des créations d’auteurs contemporains, et aussi de la TV et du cinéma.

Investie pendant des années dans la communication pour des petites et UNE grande cause, dans l'organisation d'évènements pour des collectivités locales, dans la création de fêtes citoyennes rassemblant associations, villes, personnes d’âges et d'horizons variés, le théâtre la rattrape et lui revient en plein cœur avec des spectacles pour les femmes ET les hommes.


En 2015, elle produit, co-écrit, co-met en scène et joue Réparations en cours...
En 2016, elle écrit, joue et produit Omelettes Amoureuses. 

Et en 2019 c'est la création de Comment Virginie D. a sauvé ma vie... avec François Jenny à la mise en scène.


François Jenny
Collaboration artistique


Le théâtre, le jeu, l'écriture, la mise en scène et la vie qui va et vient.

Formé au jeu clownesque, il a très vite choisi d'être un Clown blanc plutôt qu'un Auguste, question de caractère.

Le jeu l'a porté vers le théâtre sous toutes ses formes.

À Nancy d'abord où il crée Kouetch Ka Popp théâtre-clown, puis en travaillant avec Sylvie Chenus (4L12), la Clown Kompanie (Henri Thébaudeau et Dominique Lannes) et en se frottant à Bérénice et Othello entre autres.

Il a écrit pour le théâtre, la radio et le cinéma et il a longtemps hanté les ondes de France Musique, France Culture et France Inter. Réalisateur de documentaires, il a également été consultant en gestion de crise pour de nombreuses entreprises.

Sur scène il a crée Ça Par Exemple, un clown blanc seul en scène qui déteste les Augustes. Aujourd'hui il co-produit et met en scène Guigue & Plo, un duo comique où l'absurde le dispute à l'absurde.




Florence Évrard
collaboration artistique




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Aime explorer des territoires transversaux où espace, images et écriture dialoguent.

En tant que scénographe, elle travaille régulièrement pour le théâtre et pour des productions lyriques (L’heure espagnole & Gianni Schicchi à l’Opéra de Paris, l’Histoire du Soldat au
festival lyrique de Matsumoto au Japon, La botte secrète de la Cie Les Brigands avec qui elle a collaboré longtemps.)
Elle scénographie également des expositions.
Dans le cadre de sa compagnie, La Gaillarde, elle met en scène un spectacle autour de la peintre Vieira da Silva, La ballade de Vieira ou la lumineuse incertitude, qui se créera en mars 2017.
En parallèle, elle développe, Il faut de tout arbre pour faire une forêt, projet qui questionne le rapport de l’homme à son biotope, à travers une installation sonore et plastique autour de l’arbre et la forêt.
Enfin, elle conçoit des actions artistiques participatives, en lien avec les habitants et leur territoire de vie : Signer la ville, Ma fenêtre est un tableau, Portrait de quartier, La ville rêvée, Ville et utopie….

www.florenceevrard.fr


Fabienne Breitman
créatrice lumière, régie



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Passionnée par l’exploration des possibles, elle a travaillé comme éclairagiste et vidéaste sur de nombreux spectacles polymorphes, spectacles musicaux, performances, installations d’art contemporain, ainsi qu’avec des compagnies de théâtre et de danse.

Elle a également oeuvré plusieurs années durant auprès de Junji Fuseya, metteur en scène japonais, créateur du Théâtre hors du temps.

Elle a réalisé au Japon le documentaire “Le passant ne sait pas” sur la progressive transformation scénique du danseur Onnagata (rôle féminin traditionnellement interprété par un "homme") Eita Hasegawa.

Déplieuse d’ombres, elle se livre à des recherches filmiques au sein de l’ouvroir de cinématographie potentielle et s’adonne à l’expérimentation cinématographique.